mercredi 22 août 2012

Adopted French poeple,my bolivien family











Au hasard des routes, Marlene au grand coeur prend pitié des ces 2 francais habilles d'habits d'ete, emmitouflés dans leur couverture. Animaux des iles migrant vers les grands froids,inadaptes,nous sommes recueillis, réchauffés,nourris,aimes. Jobi, adorable maman aux 4 fils,Diego,Ivo,Jairo et Pedro. J'adpote et fraternise.Sourtout quand le petit dernier a l'humour piquant vous rappelle le votre que vous avez laissez a la maison. Alexendro et Patricia, nous emmenent comtempler la Paz, vu de la dent du diable, c'est époustouflant.
La nuit de depannage s'est transformee en une semaine et c'est avec un pincement au coeur que l'on quitte la famille. C'est promis, on se revoit bientot!

jeudi 16 août 2012

Direction Sud





 05.08.12,Manaus

Manaus en vue, nous tentons notre premiere experience guarana avant de mettre pied a terre,histoire de tester la legende. Une legere tacchycardie se fait rapidement sentir tandis que l'energie augmente progressivement, et misere de misere, impossible de fermer l'oeil de la nuit. J 'ai le temps de parer aux attaques de moustiques et de m'enerver contre les puces du matelas. Les yeux grands ouverts au petit matin, la journee sera dure.
Manaus est une ville grouillante aux centaines de bus fous bomdes, aux millions d'etalages de marchandises et vieilles demeures du debut du XX siecle, heritage de l'age d' or du caoutchouc. Aujourd'hui delabrees et devorees pas la vegetation, on peut encore les imaginer riches et imposantes du temps de la belle epoque.

07.08.12, Manaus-Porto Velho

Nous embarquons a bord du Luis Irmaos, grosse coque en bois a l'air sympathique et aux sanitaires qui mettent notre notion de la proprete a rude epreuve. C'est le parcours du combattant pour essayer d'en sortir plus propre qu'en entrant. Cote ambiance, c'est plutot sympa, les locaux nous regardent curieux et repondent par un sourire. A peine arrives, un peruvien (aux airs de mon cousin), nous assure que l'on peut traverser les frontiere, la ou nous l'avions prevu. On souffle un bon coup, on est sur le bon chemin. Oscar le peruvien devient tres vite Oscar not' poteau. Ni une, ni deux, il nous embarque en Bolivie. Le Perou ca marche aussi par la. Deux jours passent a bord du Luis Irmaos et finalement la tentation d'aller un peu plus vite que 20 km/h et de prendre une douche devient trop grande, surtout quand Oscar nous propose un plan B-Bolivie.

11.08.12,Humanita

Le hamac enfourne danc le sac et hop, nous sautons a terre, puis danc un bus direction Porto Vehlo. Encore un autre direction la frontiere Bresil/Bolivie. Au petit matin, les yeux lourds de sommeil et le dos en compote, nous partons a la recherche de tampons-souvenirs sur le passeport pour rejoindre la Bolivie.

12.08.12,Oiapoque,Bolivie

Je retrouve les petits touk-touks du Laos, a une difference pres, les appuies-tetes sont en forme de coeur. Oscar m'avait prevenu, les boliviens ne ressemblent pas du tout au bresiliens, ce sont des Incas. Effectivement, grand nombre de femmes portent l'habit traditionnel compose d'a peu pres un million de jupons en dentelles, chandail laineu, tablier de mere-grand et chapeau melon typique de la region, le tout coiffee de 2 tresses indiennes et joues tres roses.

13.12.12,Oiapoque


Nous avons quitte notre cher ami bolivien, en montant dans le bus la Paz.

Nous courrons les pistes, la terre est poussiere rouge que nos pieds soulevent.
L'Amazonie a laissee place a la plaine plus aride. Ici, les hommes brulent la terre ou ne subsiste que des menhirs de termites. 
Les alligators nous regardent passer, impassiblent. Derriere nous, des  boliviens a l'allure et la voie de cow-boy nous offrent la coca, qu'ils chiquent et bavent depuis une heure. C'est important de baver la coca, ca  prouve que ca marche. Tandis que plus loin, d'autres cow-boys a cheval, ramenent le troupeau.

mardi 7 août 2012

Coule Amazone

























29.07.12, Cayenne

Ville aux mille visages, des couleurs de peau allant du noir au blanc en passant par le jaune et les marrons. On sent deja l ambiance du Bresil, le monopole commercial de chinois (puisqu ils ne connaisent pas les dimanches et les vacances), et encore la culture creole. Le peu de blancs croises ont la coupe militaire; il semble que la Guyane soit un immense terrain de jeu pour l'armee francaise. Sur la route qui nous mene a la frontiere, les barrages militaires sont nombreux et on se rassure en se disant qu au moins ils ne nous demanderont pas de backchich.
Sur la route, la terre est rouge et la vegetation a des airs de jungle, l'Amazonie est a notre porte. Nous arrivons a la frontiere, des hommes en pyrogue nous guettent pour faire traverser la frontiere. Ca y est, nos sommes au Bresil, direction la police pour recevoir notre petit tampon-souvenir puis on traine pas, c'est mission trouvage-de-bus pour rejoindre l'Amazone a Santana (speciale decicace a ma ptite Ana).C'est finalement un chauffeur de porcs qui sera notre taxi; et c'est parti pour 13h de route en passant par la piste trouee de partout et ses bouts de bois en guise de pont. On arrive au petit matin pas tres frais, c'est pas grave, on continue. Et hop, on saute dans un bateau pour Santarem. On accroche notre petit hamac, on s'installent, on s'etalent; mais au fur et a mesure que les gens arrivent, tres vite on comprend qu on va avoir chaud, tres chaud. Resultat: c'est 39 hamacs sur 10 metres de long (on vous laisse faire le calcul de la largeur de la place). Au moins, c est convivial, on connait vite son voisin. Les repas se prenne a l'etage d en dessous, a cote du moteur et la, ca devient plutot un 2 en 1: Cantine/Hamman. Y a pas assez d eau dans ta soupe?
t inquiete pas pour ca, tu degoulines deja!
Sinon au menu c'est le fameux riz-pates-flagolets-poulet. T'as aime le premier repas? Tant mieux, parceaue c est comme ca demain et apres demain. Et plus tard, quand on a pris d autres bateaux, on s est rendu compte  que c'etait un plat commun  et unique a tous les bateaux.Alors nous, du coup nous,on a plus peur de la tourista!

01.08.12, Santarem

Petite halte a Santerem, avant de continuer vers Manaus et de profiter d'un plan dure ou reposer son dos. Nous atterissons dans un hotel aux chambres plutot exigues , sans fenetre et fourni en moustiques et fourmis. Pas grave, l'ouverture se fait ailleurs, aupres de la famille qui vous accueillent a bras ouvert  et se les couperait pour vous aider.Au petit dej, on goute notre premier bol d'acai, sans savoir ce qu est cette bouillie marron au gout inconnu. On fait confiance, on verra bien. Plus tard, on comprend que c est la boisson nationale qui donne la patate! Sur le depart, en embrassant le ptit papi-patron de l'hotel, je note l'etiquette du pantalon intitulee "youg style", je pense: "t'assures mec".

02.08.12,Santarem

Allez hop c'est pas tout mais il est temps de repartir; juste le temps de trouver le secret medicinal des indiens d'Amazonie, le guarana. On pose a peine un pieds sur le bateau qu'il demarre. On regarde notre monte, 1h30 d'avance sur le depart. Oups, on a eu chaud patate!Rebelote , on installe notre hamac, la routine quoi. Autour de nous, on reconnait des visages familiers du premier voyage, notamment not' tit pot' Xavier, qui du haut de ses 6 ans nous aprend le portugais.Y a pire comme prof, j adopte.
On a pris le rythme de l'Amazone en voyage, tranquille, pas de panique on fait du 20km/h. On prend le temps d'admirer.Avant d'arriver, on cherche, trouve et retourne notre itineraire sur la carte. Tout se qu on sait, c est qu on en sait rien, et que rien n est moins sure de l'existence de telle ou telle route. Autour de nous et la carte, s'est forme un cercle, tout le monde y va de son avis, meme si personne n' en sait rien. Bon, Inchallah, on verra bien.

Mimi noix de coco


samedi 4 août 2012

Avis de tempête tropicale : "Ernesto" passe sur la maritnique !

"Attention les enfants, vendredi c’est tempete tropicale ». Wahoo ! quoi qui comment ou pourquoi ? En fait tu sais pas trop. «la météo se plante tout le temps de toute facon … » Puis c’est jeudi, le vent soufflote un peu plus fort, le cross (equipe de secour en mer) passe des annonces a la VHF (very high frequence, radio des marin) concernant des bulletins météo plutôt menaçants « creux de 6 metres dans les canaux entre sainte lucie et la martinique (autrement dit dans l’océan entre nos deux ile, sainte lucie etant a notre sud). Sur les terres Vent moyen 35 nœuds, pointe à 50 nœuds (soit vent moyen 70 km heure, pointe à 100 km heure, tu sais celui ou tu t’envole en marchant ! yahooooo !!!!), s’accélerant dans les hauteurs. On parle que de ca, dans la rue, à l’hôpital, les copains, les copines. Y’a tjs des réfractaires à la sécurité qui te disent que c’est rien et l’extrême opposé qui s’excite et s’angoisse à t’en faire poser deux trois questions techniques. Alors bien sur tu essayes ne pas tomber dans un extrême. De toute manière toi t’as jamais vécu ca alors tu sais pas du tout quoi penser. Tu restes calme et posé, t’écoutes la radio, lis les bulletins météo sur le net : «Ernesto» (qu’ils l’ont baptisé) sera la dans 12heures, soit demain matin. Entre temps tu prépare le bateau, heureusement t’es protégé dans la mangrove, notre jolie goelette pèse 12 tonnes alors elle risque pas de s’envoler. Non le risque c’est de glisser car nous sommes accrochés a l’encre, et d’emporter les autres bateaux avec nous. Ou l’inverse, qu’on nous rentre dedans. Car depuis quelques heures, ca se bouscule au « Petit Versailles (notre adorable quartier maritime). Les cata-pas-marrants arrivent tous précipitamment pour se mettre à l’abri du vent. Collés les uns aux autres, l’atmosphère est réchauffante mais carrément pas rassurante, en mode « fait gaffe met toi pas trop près de moi, on sait jamais ce qui peut se passer ». La nuit te semble longue, car la VHF s’active, le cross balance des infos, ton capitaine rentre à 1h du matin après avoir aidé un copain a préparer son bateau, finis de préparer le sien (le moins de prise au vent possible). Prochain bulletin météo 6h du matin, entre temps, quelques bulletins spéciaux. « Puré mais ca semble sérieux ! ». Fin de nuit, le vent souffle fort, une première pluie tropicale se fait entendre. Tu en as déjà vécu des comme ca, mais ton cerveau a tendance a l’amplifier car t’attends la suite …. Bulletin de 6h « rique d’évlution en cyclone, latitude 14°32'N (bref pile poile le marin ! haha !). Consignes de sécurité du capitaine : « tempête tropicale, on peut rester a bord, cyclone, c’est pas la peine ». De toute façon, moi je bosse à 13h mon chéri ! Des 9h du matin, devant le vent qui s’intensifie et les pluies qui se multiplient, je ne suis pas stressée mais je ressens comme une sensation de manque de sérénité… Bien sur dans ces moments la tu penses aux risques, en mode « oulala si je suis coincée au bateau car impossibilité d’utiliser le zod puisque trop de vent et trop de pluie c’est vmt caca, car je pourrai pas aller au travail, puis t’imagine si ca devient un cyclone, je veux pas etre ici ! » bref tu deviens actrice d’un film d'Hitchcock. A 10h tu prépares à manger, tu manges à 11h et à 11h30 tu débarques sur la terre ferme, pour bosser 1h30 plus tard !!! Mais tu es tellement contente d’aller au boulot ce jour la ! le capitaine rejoins son navire et toi tu déambules un peu dans les rues pour rejoindre l’hôpital … observatrice … Ciel gris, menaçant, vraiment bas, « il te tombe sur la tete » comme dirait Panoramix. Vent décoiffant. Pas grand monde dans les rues, quelques membres du peuple au pas pressé. Atmosphère lourde et pesante. Ca te choquerait meme pas de voir des botes de paille traverser les routes. Arrivée à l’hôpital, la cadre vient te voir « alerte orange, susceptibilité que la relève ne puisse arriver ce soir, auquel cas vous restez ici assurer la nuit, sinon considéré comme abandon de poste ». Oui oui Pas de problème. La journée passe, le vent souffle la pluie tombe, forte. Tu relativises car tu vois rien voler comme a la télé, c’est sur c’est pas un cyclone. Au boulot t’es prise dans tn truc alors tu fais pas vraiment attention à ce qui se passe dehors. A l’heure de quitter ton poste, la relève arrive, tu quittes l’hôpital à 21h30, et t’appelles ton capitaine pour qu’il vienne te chercher. « J’arrive mon amour ! » cooooooool ! Journée longue pour lui, fatigante, aux aguets, un cata-pas-marrant voulant faire une manip lors d’une rafale est venu tapé dans l’avant de notre bateau ! HAHA ! skipper a la mormoilnoeud ! Un trou dans son bateau, a peine une écorchure sur le notre, bonne vieille goelette ! 


« Ernesto » est au final passé 350 km sud ouest de la Martinique. Nous on a eu a faire qu’à la périphérie de la tempête tropicale. Son centre se déplace actuellement en mer des caraibes, vers l'ouest, en direction de la jamaique en s'itensifiant. Lors de son passage, de fortes pluies se sont produites, donnant leu à des cumuls de 50 à 80 mm sur la Basse-Terre et sur la Désirade. D’autres averses circulent ce samedi, pouvant apporter jusqu’à 50 mm de précipitations supplémentaires. Malgré ces pluies, on ne signalait pas de dégâts majeurs, avec seulement quelques crues de rivières localisées. Les conditions de mer restaient délicates avec des creux de 3 mètres au large de la Guadeloupe et jusqu’à 5 mètres en Atlantique et dans les canaux. La mer commence néanmoins à s’amortir dès samedi matin (heures locale). Les vents ont soufflé jusqu’à 110 km/h en rafales sur les reliefs martiniquais, et entre 70 et 90 km/h en moyenne près du littoral. La vigilance « Orange » aux cyclones a été levée sur l’ensemble des Antilles françaises.


Comme un sentiment de se sentir un peu bête car préparatifs excessifs, mais bon exercice. T’en mieux, faut pas tenter le diable. Excitant quand même, pointe d’adrénaline !

Clairette de Die