Il y a le carnaval de venise, plein de grâce et volupté ; il y a le carnaval de Rio, plein de fesses et de seins silliconés ; il y a le carnaval de Dunkerque, plein de bières et de harengs et puis il y a le carnaval antillais, plein de chaleur et de zouks enflammés.
Ici c’est fête nationale et jours fériés pendant presque une semaine. Les défilés s’enchaînent pendant un mois, petits et grands se trémoussent au rythme des tambours et maracasses. Le monde s’arrête de tourner, seul exception : les hôpitaux qui tournent à plein régime. Les hormones males peuvent libérer leurs chakras, décadence comme autorisée, c’est la drague a-RHUM-atisée assurée. « Attention à vous » chantent les demoiselles, « venez avec nous » beuglent les attrapeurs de femelles.
Au programme :
le 19 fevrier = dimanche gras, grande parade des reines et apparition de vaval, mannequin géant symbolisant l’esprit du carnaval brulé a la tombé de la nuit, accompagné de sa cour.
Le 20 février = lundi gras, jour des mariages burlesques durant lesquels hommes et femmes se travestissent.
Le 21 février = mardi gras, défilé des diables rouges brandissant leurs fourches comme pour attiser les flammes du feu de l’enfer (allusion a la religion catholique qui fut imposée aux esclaves).
Le 22 février = mercredi des cendres, associé au grand Vidé, défilé en noir et blanc ; et à l’enterrement de Vaval. Les diablesses sont aussi parées de couleur de deuil, habillées de noir et blanc elles parcourent les rues en pleurant et suppliant Vaval de ne pas les abandonner.
Clairette de Die et Mimi
Clairette de Die et Mimi
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