Arrivé à l’aéroport, tu prends la route principale en
direction du sud : Le Marin, 40 km environ. Les moyens pour s’y rendre
dépendent de l’heure et du jour de la semaine. En effet, ici, la collectivité
est desservie par ce que l’on appelle les « taxis collectifs » qui
tournent à travers l’ile. Chaque région a son réseau. Tous les réseaux ont en
commun tarifs à 1.20 euros le trajet, horaires complètement aléatoires, fin de
service à partir de 17h30 en semaine et 12h30 le week end. La seule ville ou circulent
des bus est la capital « fort de France » située pres de
l’aéroport, où le rythme de vie est nettement plus accéléré qu’en campagne.
Pour les retardataires, des taxis privés peuvent te proposer leurs services,
cependant, à raison de 70 à 100euros le trajet aéroport-le marin (oui parce que
les prix, c’est légèrement aléatoire …). Bref, dernière solution nettement plus
économique, sport national pratiqué par l’ensemble de la population locale et
les p’tites métropolitaines qui n’ont pas encore de voiture en leur
possession : le stop ! Très agréable la plupart du temps, à l’image
des rencontres que cela entraine. Il faut tout de même avouer que parfois t’as
plus l’impression de subir du « racolage » du fait de la réputation
antillaise s’avérant n’être pas qu’une réputation : les martiniquais sont
des dragueurs dans l’ame ! C’est une fatalité ici. En réalité la séduction
EST le premier sport que pratiquent tous les membres de la gente masculine de
cet eldorado, qu’ils soient natifs ou métropolitains, de 7 à 77 ans.
Passons, tu te débrouilles comme tu veux, mais une fois que tu arrives au Marin, petite ville sympathique en bordure de mer, en réalité le plus grand port de plaisance de l’ile, tu peux commencer à apprécier l’aspect typique des environnements urbains. Un mix de batiments récents et délabrés, en béton ou en bois, maisonnettes, immeubles, commerces de proximité comme centre commerciaux, une population vieille/jeune/intermédiaire qui circule à pieds, en voiture, en scooter, en taxis collectif. Beaucoup de métropolitains ici. Vacanciers ou travailleurs. Puis l’air marin prend le pas sur la chaleur écrasante des terres. Mais cela n’empêche pas de ressentir et appliquer les affres de l’ambiance « patience détendue » … Le temps qui passe est ton ami, surtout ne pas le brusquer ! Le laisser courir ! De toute manière c’est toujours lui qui te rattrape au final. Alors il faut le prendre.
Une fois que tu passes dans ce port tu continues en direction de Sainte-anne, plus au sud encore pour rejoindre cette ville constituée de sa plage paradisiaque ; tu passes à proximité de localités dans les plaines ou en bord de l’océan qui sont vraiment agréables : « cap chevalier » ou « cap ferré » notamment. Un simple mot : WAHOU ! Quelle beauté que celle de ces paysages ! Elle saute aux yeux, en devient enivrante parce que simplement, même si tu l’as vu à la télé devant ushwaya nature sur TV5 ou bien le vendredi dans thalassa, ben là t’es dedans, au milieu de l’idylle. Les paliers, les cocotiers, le sable blanc, la mer turquoise, à températur e ambiante, le soleil qui se reflète sur une végétation d’un vert qui t’en fait souffrir les mirettes, ptites bicoques et maisons en bois, grandes ou petites, perdues au milieu de cette végétation luxuriante, des habitants tous « cousins » (proximité entre voisins ou réalité .. ? souvent réalité. Pas étonnant quand tu comprends que la majorité des mamas ont fécondé une dizaine d’ovocytes …), des biquettes qui cavalent, des buffles/vaches/taureaux qui broutent, des porcs qui se goinfrent, des oiseaux qui leur picore le dos, des cactus géants, des fleurs de toutes les couleurs, des insectes mutants que tu aurais jamais imaginé, des jolis coquillages… Dommage que l’homme reste fidèle à sa nature et ne puisse s’empécher de laisser derrière lui la trace indélébile de son existence (canettes, matelas, bouteilles de rhum, passoire, frigo et j’en passe …)
En tout cas avant d’arriver à sainte-Anne, à un moment donné tu tournes à droite après les poubelles. Comme autre point de repère tu peux chercher « robert » du regard, notre pote le cochon noir qui passe sa journée dans la boue en contrebas du pont à gauche de la route. Ingrid sa copine Dindon-poule (on sait pas trop) sera à ses côtés. Bref, tu prends à droite, tu montes la côte jusqu’au bout, sur quelques centaines de mêtres, jusqu-a ce que tu ais traversé en totalité la sorte de hameau peuplé d’hommes et de biquettes dans lequel on vit (Appelé Vieux bareto, juste avant le bourg de bareto, commune appartenant à ste-anne).
Et tu atterris chez les Layeu nos propriétaires. Studio de 50m2, acollé à leur maison. T’y accède par des ptits escaliers un peu cachés à gauche de la niche de « Bobby » notre mascote qui ne nous abboie plus après lorsqu’on arrive maintenant, mais au contraire chez qui cela provoque une sensation telle qu’il en frétille de la queue ! Le must, c’est la terrasse qui surplombe l’ensemble des plaines aux alentours. Endroit oh combien tranquille, coquet, que l’on fait vivre un peu plus chaque jour à notre sauce afin d’aromatiser notre petit comité tant apprécié, maintenant familier … En gage de notre collonisation territoriale, nous baptisons aujourd’hui « coco » notre cocotier qui rayonne sur les dalles rouge de notre espace aéré.
Et tu atterris chez les Layeu nos propriétaires. Studio de 50m2, acollé à leur maison. T’y accède par des ptits escaliers un peu cachés à gauche de la niche de « Bobby » notre mascote qui ne nous abboie plus après lorsqu’on arrive maintenant, mais au contraire chez qui cela provoque une sensation telle qu’il en frétille de la queue ! Le must, c’est la terrasse qui surplombe l’ensemble des plaines aux alentours. Endroit oh combien tranquille, coquet, que l’on fait vivre un peu plus chaque jour à notre sauce afin d’aromatiser notre petit comité tant apprécié, maintenant familier … En gage de notre collonisation territoriale, nous baptisons aujourd’hui « coco » notre cocotier qui rayonne sur les dalles rouge de notre espace aéré.

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