mercredi 25 janvier 2012

Au premier jour

Au premier jour, un sentiment étrange de déjà vécu et d’inconnu se mêlent.
Les pluies diluviennes qui se jettent sur vous, cette  forte odeur de terre, les maisons de guingois aux voitures rutilantes me rappelle le Laos. Bien sûr, rien de plus.
Au second jour, les premières rencontres déjà établies par Nicolas.
Encore une fois, je monte sur un bateau et rencontre un couple d’espagnols, un  français puis un peu plus loin un roumain. Tous, amoureux de la mer. Le principal sujet de conversation reste l’océan, les bateaux. J’apprends.
La semaine suivante, la tablée s’agrandit, rajoutant d’autres nationalités, martiniquaise, allemande, italienne, et d’autres français. Je vis une auberge espagnole sur mer.
Nous sommes toujours en recherche : logement sur terre, bateau en gardiennage, travail. Nous nous laissons porter de rencontres en rencontres, ouverts à tout, ouverts aux autres.

Emilie